FANTOMAS SE DECHAINE

Fantômas se déchaîne est un film français réalisé par André Hunebelle, sorti en 1965.

C'est le deuxième volet de trilogie d'André Hunebelle consacrée au génie du crime, entre Fantômas sorti en 1964 et Fantômas contre Scotland Yard sorti en 1967.

♦ Synopsis :

Quand le professeur Marchand, un célèbre scientifique inventeur du rayon télépathique permettant de contrôler la pensée humaine, disparaît mystérieusement, Fantômas est immédiatement soupçonné. Pour piéger l'inquiétant malfaiteur, le journaliste Fandor prend la place du professeur Lefèvre, plus proche collaborateur de Marchand, lors d'un congrès scientifique à Rome. Malheureusement, pour kidnapper le savant, Fantômas a eu la même idée et la confusion est totale...

♦ Fiche technique :

• Titre : Fantômas se déchaîne
• Réalisation : André Hunebelle
• Réalisation pour la seconde équipe : Jacques Besnard
• Scénario : Inspiré des personnages des romans de Pierre Souvestre et Marcel Allain
• Adaptation : Jean Halain et Pierre Foucaud
• Dialogue : Jean Halain
• Assistants réalisateur  : Jean-Pierre Desagnat, Michel Lang, Patrick Saglio, Renza Cerrato
• Images : Raymond Lemoigne
• Opérateur : Jean Benezech, Roger Delpuech et Henri Raichi, pour la seconde équipe
• Assistants opérateurs : Bernard Noisette, Michel Lebon, Yves Agostini
• Son : René-Christian Forget, assisté de Jean Jack
• Production : P.A.C, Société Nouvelle des Etablissement Gaumont, Victory Films (Franco-Italienne)
• Producteurs délégués : Paul Cadéac, Alain Poiré
• Directeur de production : Cyril Grize et Giorgio Riganti
• Secrétaire de production : Ginette Bodin
• Chargée de presse : Paulette Andrieux
• Distribution : Gaumont
• Musique : Michel Magne (Editions Hortensia)
• Décors : Max Douy, assisté de Jacques Douy, Jean Forrestier, Henri Sonois
• Montage : Jean Feyte, assisté de Colette Lambert
• Script-girl : Charlotte Lefèvre, et pour la seconde équipe Marie-Thérèse Cabon
• Habilleuse : Ginette Manzon
• Maquillage : René Daudin, Anatole Paris
• Coiffures : Denise Lemoigne
• Costumes : Mireille Leydet
• Chef costumier : Jo Ranzato
• Robes : « Mille et une nuit » a été créée pour Mylène Demongeot par Jacques Heim
• Photographe de plateau : Roger Corbeau
• Maquettiste : Raymond Tournon
• Ensemblier : André Labussière
• Effets spéciaux : Gil Delamare, Gérard Cogan, François Sune
• Bagarres réglées par Claude Carliez
• Régisseur général : Paule Pastic
• Régisseurs adjoints : Gilles Schneider, Maurice Touati, Luciano Pesciaroli
• Administrateurs comptables : Georges Martin-Cocher, Maurice Cottrant
• Générique : Les Films Bertho
• Tournage : Paris Studio Cinéma
• Format : Franscope Eastmancolor - 2:35.1 Cinémascope - Son monophonique - 35mm
• Tirage : Laboratoire G.T.C - Enregistrement Westrex
• Durée : 94 minutes
• Genre : Comédie policière
• Date de sortie : 8 décembre 1965 à Paris

♦ Distribution :

• Louis de Funès : Le commissaire de police Paul Juve
• Jean Marais : Fantômas / Jérôme Fandor / professeur Lefebvre
• Mylène Demongeot : Hélène Gurn, la photographe du journal et fiancée de Fandor
• Jacques Dynam : L'inspecteur Michel Bertrand
• Olivier de Funès : Michel, le jeune frère d'Hélène
• Albert Dagnant : Le professeur Marchand
• Robert Dalban : Le rédacteur du journal « Le Point du Jour »
• Florence Blot : La dame qui attend dans les toilettes du train
• Christian Tomas : Un inspecteur
• Michel Dupleix  : Un inspecteur
• Philippe Castelli : L'inspecteur en retard
• Robert Le Béal : Le ministre décorant le commissaire
• Piero Tordi : Le président de l'assemblée
• Henri Attal : Un garde du corps de Fantômas
• Dominique Zardi : Un garde du corps de Fantômas
• Max Montavon : Le surveillant de l'institut
• Jacques Marin : L'agent de police ferroviaire
• Jean Michaud : Le directeur de la clinique psychiatrique
• Mino Doro : Le professeur suisse
• Yvan Chiffre : Un garde du corps de Fantômas
• Eric Wasberg : Le faux huissier lors de l'assemblée
• Antoine Baud : Un garde du corps de Fantômas
• André Cagnard : Un garde du corps de Fantômas
• Arturo Dominici : Le professeur canadien
• Bob Morel : L'homme hypnotisé
• Antoine Marin : Un inspecteur
• Roger Lumont : Un inspecteur (non crédité)
• Bob Lerich : Un inspecteur
• Pierre Palfray : Un garde du corps de Fantômas (non crédité)
• Albert Daumergue : Le serveur du wagon-restaurant
• Raymond Pellegrin : La voix de Fantômas (non crédité)
• Gérard Moisan

♦ Autour du film :

• Olivier de Funès, fils de Louis, apparaît pour la première fois à l'écran dans ce film. Il jouera au total six fois aux côtés de son père, avant de devenir pilote de ligne.
• Les scènes d'éruptions volcaniques du Vésuve, lieu du repaire de Fantômas, sont extraites du film documentaire Les Rendez-vous du diable d'Haroun Tazieff.
• C'est la première centrale nucléaire française (Chinon A1 mise en service en 1963 et qui produira de l'électricité jusqu'en en 1973) qui servit de décor aux méfaits de Fantômas. Une partie de ce site est maintenant visitable puisque cette centrale, rapidement surnommée la Boule à cause du réacteur et des échangeurs installés dans un bâtiment sphérique en acier de 55 mètres de diamètre, abrite le musée de l'atome de Chinon depuis 1986. C'est à l'intérieur de cette boule que le professeur Marchand travaille alors que Fantômas surgit pour l'enlever. D'autres plans du film ont également été tournés à Chinon, notamment le plan où le criminel inspecte une armée de laborantins affairés dans son repaire secret.
• Max Douy, le responsable des décors et créateur de l'extravagant repaire du génie du mal, deviendra le décorateur d'un des James Bond, Moonraker
• Pendant le tournage, à l'occasion de son cinquante et unième anniversaire, De Funès reçut une panoplie complète d'agent secret.
• La couverture du premier album du groupe Fantômas représente l'affiche espagnole de Fantômas se déchaine (en espagnol : Fantômas Amenaza Al Mundo). Bien que le titre officiel de l'album soit Fantômas, beaucoup appellent cet album Amenaza Al Mundo.

♦ Citations :

• Louis de Funès/le commissaire Juve :

« De quoi auriez-vous l'air si Fantômas était arrêté par un zéro-zéro-quelconque ? »

• Considéré comme fou par la police italienne, Juve vient de sortir d'une clinique psychiatrique ou il était enfermé, grâce à son fidèle adjoint Bertrand qui le ramène en taxi.

Bertrand (sentencieux) : « Vous savez commissaire, dans notre métier, quelquefois il vaut mieux passer pour un fou que pour un imbécile... »
Juve : « Eh ben vous alors, vous risquez pas la camisole ! »

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